CHOUCHOU
Tant d’années dans l’errance avant de te connaître
Sans la chance ni l’amour, juste peut être
Douceur le soir venu auprès de mon greffier
Ce félin réconfort au goût particulier
Avant toi je n’étais rien qu’un pantin ridicule
A présent je vis tout avec une majuscule
Le bonheur et l’avenir, là ta main dans ma main
Je vois la vie en rose et ce n’est pas peu dire
Je laisse mon esprit, mon coeur et mon destin
Au creux de tes bras nus où j’aime tant m’endormir
Et te voilà si belle, ton rire, ta peau, ton âme
Ton désir qui m’appelle, tout cela fait ton charme
Cette jouissance explosive, nos baisers langoureux
Même le corps fatigué nos étreintes je les veux
Plus que le septième ciel j’atteins de nouveaux cieux
Notre amour fusionnel est un cadeau des dieux
TRISTANA
Dans les méandres de la postérité
Ondoie souvent une gueuse aux aguets
Sans pactiser avec l’indulgence elle s’en ira souillée
Par l’inceste présence d’une coloniale virulence
Puis par ces faits accomplis
Une haine torturée
Du coeur jusqu’à l’axis
Etouffera à jamais
Ce petit corps endiablé
LA DECLARATION
Ton regard fermé est dur comme une banquise
Tu restes comme un glacier où le froid s’éternise
Alors que ta présence ô combien me délasse
Mes yeux tendres et coquins t’arrachent une grimace
Ton regard méprisant me remet à ma place
Si bien que mes sourires deviennent inefficaces
Tu devrais savoir, ma dame,
qu’un mal me ronge depuis deux ans
J’erre près de tes appartements
tel un fantôme cherchant une âme
Espérant trouver une réponse à cette douleur
qui me foudroie
Mais chaque jour pourtant renonce
à me sortir de ce trépas
L’amour discordant à son charme
Mêlant à la fois souffrance et plaisir
Vois-tu ces quelques rimes infâmes
J’ai bien du mal à les écrire
Sans un rictus et une larme
De joie et de tristesse intense
Ne sachant si ton coeur danse
Pour un bon homme ou une belle femme
Je ne toucherai ni à ton corps ni à ton âme
Car sitôt effleurés j’en serai dépendante
Je préfère donc, tant pis, cet infâme mélodrame
Rêver, tout ignorer des amours transcendantes
Me voici, Agonie, ton berceau nous condamne
Et plonge ma destinée en douleur lancinante
Puisqu’il en est ainsi nous ne serons pas amantes
RÊVES ET ROYAUMES D’HADÈS
Certains fantasmes nous appellent
comme une cascade d’espoirs
Etranges, graves et tièdes, s’élevant en jets de couleur
Le soir tombé ils reflètent
comme un visage sur un miroir
Et leurs forces décuplées entraînent
Les êtres dans leur chute, sans peur
Mais la nuit amère les réveillant
Transpirants, ils nous insomniaquent
Et la caresse se fait serpent
tandis que son étreinte la masque
Ne décelant les ténèbres en face camouflés
sous un beau faciès
On ne se plaît à voir dans la glace
que le beau sourire d’Héraclès
SAINT JEAN
Jour de fête un mariage est annoncé.
Le prédateur aussi est là pour les festivités.
Les alliances échangées une photo du baiser.
Lui a tout préparé, la chasse peut commencer.
Jour de fête parmi les invités se cache une bête.
Il a trouvé sa proie, c’est sa nièce, sa nièce préférée.
Ah oui depuis toujours elle le fait fantasmer.
Il emmène la petite à l’abri des regards
Une balade en voiture ils s’arrêtent au hasard.
D’un pas tremblant sur l’innocente se jette.
Il a les mains moites et il bave sur l’enfant.
Tandis qu’il la caresse et l’embrasse maladroitement
Elle appelle le seigneur elle l’implore tellement
Que coupé dans l’élan alors il se reprend
Puis il ramène l’enfant sauvée divinement
ISA
je te vois si souvent dans mes rêves éveillés
que je ne sais jamais quand je dors totalement
fasse que je renaisse dans tes bras m’enlaçant
plutôt que mon coeur meure dans des draps esseulé
comme je pense à Rimbaud qui embrassait Verlaine
l’impatience de mon corps murmure à ton oreille
Il Se peut que je t’Aime
L'ISONDABLE
Graves moments imperturbables,
durs instants indescriptibles
Se sentir tellement minable, inutile et indésirable
Triste douleur infatigable, une envie folle irrésistible
De disparaître sous la table,
devenir libre et intouchable
Changer de jeu choisir ses cartes,
enfin maîtriser son destin
Décider du moment, de la place,
sans être dépendant de quelqu’un
Sourde complainte muette détresse
et se sentir tellement minable
Qu’aucun espoir aucune faiblesse
ne nous rende plus insaisissable
MASO
Je ne jouis que par déveine,
dans la peine avec des chaînes
Dans la souffrance ou dans la haine,
il n’y a que là que je me démène
Quand j’écris des mots durs s’exprime alors ma nature
Les éléments se déchaînent,
l’inspiration est dans mes veines
Je crie, je pleure dans le délice buvant mes larmes
dans un supplice
Ma plume se fait généreuse sitôt
que je suis malheureuse
J’ai beau raser les murs il n’y a rien qui me rassure,
j’aime être sans armure
Je suis donc atteinte du mal vicieux qui ronge les sens
Se succèdent des nuits blanches
à des jours de somnolence
Si toutefois je deviens gaie,
si je ris devant mes couplets
C’est que l’amour m’a envahie
mais je ne suis pas plus épanouie
Car il n’y a qu’un pas à présent
que la douleur lui fasse place
A nouveau larmes, cris et tourments.
Le malheur est-il mon audace ?
PANTHERA UNCIA
C’est dans les plus hauts sommets
où la neige est éternelle
Au coeur de tes forêts que réchauffe le soleil
Loin du bruit, loin des hommes
dans les rochers abrupts
Emplis de fleurs au mille arômes sucrés
Que tu règnes en seul maître dans les champs tibétains
Passent les années, passent les saisons
Tu restes inaccessible comme ces grands faucons
Sauvage à ton heure, légère comme un frisson
Tu domines tes terres, tes ruisseaux et tes monts
Va dans les grands espaces de la vie
Cours dans les bois vierges de toute venue
Nage dans l’eau claire qui relie les prairies
Survole du regard les domaines inconnus
Je te sais indomptée et je t’espère féroce
Pour que ta race survive et qu’elle demeure en paix
J’espère qu’aucun Homme n’osera plus t’approcher
Que tu restes mystère comme un dieu que l’on craint
Voilà de quoi je rêve quand la lumière s’éteint
LE 6e SENS
Je ne t’ai pas vu venir avec ton air de ne pas y toucher
C’était comme dans un film
où tout peut vraiment arriver
Tu as pris ma vie, tes yeux l’ont transpercée
Tu ne peux pas imaginer
comme c’est bon de te regarder
Je ne t’ai pas vu me fuir d’un pas léger
un peu trop pressé
Tu marchais vite je n’ai pas deviné
que ça sentait l’arnaque à plein nez
Le parfum de ta victoire tu le sais
m’a laissée sur place envoûtée
Je ne t’ai pas vu tenir mon coeur
dans tes mains comme un jouet
Une fois tu m’as frôlée
maintenant je suis accro à en crever
Ton corps musclé et si gracieux me montre tout
son savoir-faire
J’exulte là, n’en croyant mes yeux
devant toi jouant la dame de fer
Bien sûr je devrai te dire tout ça en face
Oh tu sais comme je peux être lâche
Est-ce un jeu ? Mais qu’est-ce que je peux
bien y faire ?
Ton charme, un rien qui s’évapore devine
toujours comment me plaire
La moindre particule de ton être flottant
comme pour me satisfaire
Tu es Toi et c’est curieux
comme j’aime me sentir sur Terre
Te deviner c’est merveilleux,
je me régale en mordant la poussière
Est-ce si horrible et affreux
tout ce que l’on peut bien taire ?
Et tu ne m’aimeras jamais ça je l’ai bien vu
EUPHORIA
Petite restons ici
Embrassant nos destins
Dans un désir farouche
Mêlant nos joies fiévreuses
Jeunesse me voici
Je boirai à ton sein
Etendue sur ta couche
Lascive et langoureuse
Nous nous aimerons ainsi
Ne cherchant rien de moins
Qu’à assouvir nos bouches
D’une étreinte paresseuse
XX ELLES
Mes rimes les plus purs s’exaltent de ton essence
Magistral vertige je n’en demandais pas tant
Une esquisse se révèle de ma plume sans effort
Ah quelle douleur intense
quand l’aurore nous disjoint !
Des contractions parfaites animent ainsi tes hanches
Je n’ai cesse de goûter tes merveilleux présents
Tu me prends en tous sens, ma carcasse crie encore
Et la pièce s’illumine d’un somptueux va-et-vient
Une jouissance extrême sort de ta bouche en transe
Ton corps se meurt alors d’un orgasme imminent
La vie nous unit et là mon esprit s’endort
Jusqu’au prochain poème dès le petit matin
H.P.E
Et on la résume ainsi
mais non elle n’est pas une fille facile
Les hommes la devinent docile
et les femmes jalousent son style
Elle est sans doute un peu naïve,
elle a l’âme pure d’une enfant
Elle ne connaît pas les limites,
perdue dans le monde des grands
Vulnérable et influencée elle s’est laissée entrainée
Le mensonge l’a trainée,
la jeunesse lui a fait croire à un jeu
Le dégoût est venu peu à peu,
son corps las maudit le passé
Et ceux qui en ont abusé
puis l’ont abandonné une fois rassasiés
Désormais elle vivra aux aguets
Avec la peur d’être trahie et la peur d’être aimée
LE CHAT
Tu es toujours là, quelque part
Ton doux ronronnement berce encore mes nuits
Ton regard bienveillant m’éclaire d’un amour puissant,
total et désintéressé
Chaque pensée vers toi rend ma vie plus belle
Et fait de moi quelqu’un de meilleur
LE DIABLE S’HABILLE EN PAPA
Oui j’ai tout accepté parce que ça venait de toi
Par devoir par peur et par abnégation
Toujours est-il que les jours passaient,
les semaines puis les mois
Après quelques années je m’étais fait une raison
Tu ne m’aimerais jamais
Quoique je fasse quoi que je tente
Travailler à l’école, être sage, apprendre à cuisiner
Dans ma tête de petite fille encore innocente
Je n’avais pas compris
que le diable ne peut s’apprivoiser
Et donc tu m’as détruit
Lentement avec froideur et sans aucun remords
Tu as éteint mon coeur tout en blessant mon corps
Une insulte le lundi, le jeudi du mépris
Chaque jour de la semaine trouvait grâce à tes yeux
Pour déverser ta haine, me tuer à petit feu
Bien sûr au début j’ai lutté
J’ai pleuré, supplié que tu changes mais en vain
J’ai donc quitté ton Enfer et ton aura malsain
Je te laisse, Lucifer, à ton funeste destin
LE CORPS, LE COEUR ET L'ESPRIT
Oui mes désirs fiévreux s’écrivent avec des ailes
Animées par les corps charnues des demoiselles
Mettant en moi le feu, je n’en dirai pas plus
Autant que mettent d’effroi
même le plus beau phallus
Ma passion, mon amour et mes rêves d’orgasmes
Oui je suis ainsi faite sensuelle, gourmande, charnelle
Et sans logique aucune du jour au lendemain
Juste en vidant ma tête mon coeur rêve d’une brune
Et pleure de plaisir dans des bras masculins
RAP PLAPA
Comment trouver la motivation
alors que tout part de travers ? travail, famille
et tentations, bien sûr tant reste encore à faire
pour briser la porte de l’enfer. Je veux sortir
de ce calvaire, là je suis comme six pieds sous terre.
Je l’affirme avec arrogance j’en pleure pas seulement
j’en crève, de voir ainsi gâchées mes chances.
Filer la vie rêvée des anges, finie cette peine
qui me dérange, faire en sorte que les choses changent,
j’ai ce besoin qui me démange.
Devant ce miroir c’est bien moi c’est pas le ciel
qui me déçoit. Au-delà de l’inspiration je veux trouver
une solution et je veux me faire un prénom,
que je ne sois pas qu’un seul non.
Voyons voir si j’en ai une paire, je n’en veux
même plus à mon père, le pauvre il n’a pas eu de mère
et la mienne n’a pas su y faire.
Non ce n’est pas une simple affaire, pourtant les
choses sont simples
à faire mais là je reste sur ma faim
et j’espère que ce n’est pas la fin
CELIA DOJAN
Comme il est bon d’être en ta compagnie
Effleurer tes cheveux et goûter à ta peau
Crois-moi je n’ai pas le choix de t’aimer
Il me semble te connaître, jolie
L’évidence même transpire en ces mots
Et c’est ainsi que je nous aime enlacées
Je veux croire qu’il y’a un après
As-tu remarqué comme nos regards se mêlent
Non je n’abandonne pas cette idée
Devenir celles pour qui l’amour s’en mêle
Acceptes-tu cette vie près de mon amour
Unique
KELLA DICKINSON
J’aime me sentir comme Emily Dickinson
Défiant la mort et ces choses absolument délirantes
Les couleurs magnifiques, les paysages étranges
Les éclipses de lune, complexité des Hommes
Ses poèmes ravissants viennent d’un autre monde
Comme sortis de nulle part d’un esprit divagant
Aussi contradictoires dans ses yeux furibonds
Que s’exprime la douceur de ses vers inspirants
UN PERE ET MANQUE
C’est vrai tu t’es montré généreux
De paroles affligeantes, de blessures infligées
Tu as dit
« Hais-moi je te rosserai de plus belle
Tu dois respecter mon courroux,
apprendre à aimer mes querelles
Sois bien sage, regarde-moi dans les yeux
Repens-toi de ne mériter mieux
Et n’oublie pas de dire merci je fais ça pour ton bien
Et en plus ça me fait du bien
Cinquante coups en veux-tu en voilà
Tu m’as bien fait les quatre cents coups
Si j’ai bien compté je t’en dois »
Je ne dirai rien si j’ai mal je me cacherai
A qui la honte ? au battu au bafoué
Ou au tyran qui parle avec les poings ?
Peu importe tu m’as dressée alors je me suis relevée
J’étais victime je suis victoire je pars
UN 14 AOUT A SAUVETERRE
De longues nuits amères je nous revois souvent
Battant des cils et riant dans les tiédeurs forestières
L’odeur des pins nous enivre,
tu danses et le vent tourbillonne
La vie chaude et douce aux embruns
nous souffle la joie qui rayonne
Le sable tendre nous caresse et nos vies brûlent d’envie
Et la mer sauvage incertaine fuit
et revient puis nous oublie
Et c’est les mains jointes que je m’en remets à toi
Loin des douleurs défuntes qui hurlent
dans les sous-bois
Dieu que le temps dure ici nous livrant l’amertume
Des bonheurs si doux qui s’écoulent de ma plume
LA MAL-AIMANTE
Je suis malade. C’est inguérissable,
c’est impardonnable je le sais
Ce qui m’a puni c’est t’avoir rencontré
Avant toi y’avait rien mais avant toi j’étais bien
Je suis malade. C’est indescriptible
Et c’est impossible à éviter
Pourtant tu n’as rien demandé,
Tu es irréprochable c’est un fait
Je souffre encore évidemment de ton sourire
Qui éclaire les corridors où je sombrais dans le délire
Je pense toujours évidemment à ton visage
Qui efface les autres autour
Et reste comme un beau mirage
Je rêve de nous aussi,
Evidemment le temps n’arrange rien
Non jamais je ne t’oublie, tu restes comme un étrange
Et terrifiant besoin
Tu manques tellement, évidemment tu n’en sais rien
J’aimerai surpasser ma lâcheté et tout t’avouer demain
En toute logique tu me souriras
Je devrais rougir, vaciller et un peu divaguer
Mais de peur que tu ne sois étonnée
J’aurai ce regard froid comme à chaque fois
En toute logique je devrais m’enflammer
Mais de peur que tu ne me ris au nez
Je resterai sans voix comme à chaque fois
En toute logique je devrais être stoïque
T’embrasser sans ébats
Mais de peur que tu ne me renvoies
Je resterai de bois comme à chaque fois
Qui sont les anges autour de moi ?
Tu n’en es pas un et ça m’arrange
Tu me cherches puis tu disparais
tu fais comme si de rien n’était
Attends un peu tu m’as touchée je n’ai pas rêvé
C’était une étreinte tu n’as pas trébuché
C’était une feinte
Pas un geste succinct en effleurant mes seins
Le paradis n’est pas pour toi,
Tes vices cachés ne le sont pas
Tu n’as pas l’air d’une veuve joyeuse
Mais d’une célibataire gaie
Dans les premiers moments j’ai cru
Que c’était seulement une lubie
Mais ça devient un grave souci
Je commence à comprendre
Plus j’y crois plus je suis folle,
Tu me fais l’effet d’un Doliprane
Je fonds des genoux jusqu’aux épaules,
Ca bouille dans chacun de mes organes
Le jeu est-il une danse ?
L’envie a-t-elle une descendance ?
Puisqu’entachés nos silences
Rien d’autre n’a plus d’importance
Que de pouvoir saisir ma chance
Sans bien sûr me tromper de sens
T’as pas l’air plus indisponible
Que mon chat parle le portugais
Arrête de jouer la comédie tu as senti que je te plaisais
Viens donc par ici ma jolie moi je parle le javanais
Est-ce de l’amour gay ou du Mourguet
Là où rien n’est gai je suis aux aguets
Chaque fois mon coeur s’emporte,
mon coeur sang porte en lui
Tant d’amour naissant, tant, dame,
où rien n’est sans
Mais se compte par deux moitié-de-seins-quand-tout-finit-bien
LA FIEVRE
C’est ainsi c’est le temps
Qui nous aime plus qu’avant
Que voici d’autres gens
Dont notre coeur s’éprend
Toi tu m’as enflammée
A l’odeur de ta peau à ta façon de briller
Je consume à tes pieds devenant brasero
Et je suis malheureuse d’être tant calcinée
Par ton indifférence qui pourtant me congèle
Devant ma flamme intense tes yeux se font cruels
Ah brule moi tout de suite que j’oublie ce tourment
Ne laisse pas consumer mon coeur agonisant
Ses quelques braises échappées des cendres
Ne peuvent être éteintes ici-bas
De ce feu avant de descendre
des flammes remontent jusqu’à toi
Tu m’as inspirée tant et tant
Que j’y ai mis tous mes maux
Je ne trouve plus rien à présent
Qui puisse s’exprimer par des mots
Alors comme convenu chère anonyme
Convaincue par ce qui m’anime
Me voilà nue et plus intime
Que mon Q.I l’est de l’abîme
Et donc voici ces quelques lignes
Chère inconnue n’en suis-je pas digne
Vois-tu jamais je ne me résigne
Même déçue proche de l’infime
Pas un jour pas un rêve sans douce perdition
Les nuits qui se succèdent sont autant de questions
SUPERFICIELLE
Te souviens-tu du temps qui te fit bonne enfant
A l’esprit innocent mais à mauvais escient
Car ce temps malotru fît de toi résolue
Une belle ingénue à l’esprit impromptu
Jetant son dévolu sur le premier inconnu
Hélas pour te punir d’être une fille de joie
Le temps sans repentir en laideron te changera
JJG
Toi sur la scène moi plutôt Seine
J’ai fait le rêve étrange d’un jour te rencontrer
Toi promenant ton chien moi sortant mon chat
Toi me reconnaissant moi ne sachant qui tu es
Nous ne saurions quoi nous dire
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