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catherinekellercha

ATHÉMA

Dernière mise à jour : 16 janv.




CHOUCHOU


Tant d’années dans l’errance avant de te connaître

Sans la chance ni l’amour, juste peut être

Douceur le soir venu auprès de mon greffier

Ce félin réconfort au goût particulier

Avant toi je n’étais rien qu’un pantin ridicule

A présent je vis tout avec une majuscule

Le bonheur et l’avenir, là ta main dans ma main

Je vois la vie en rose et ce n’est pas peu dire

Je laisse mon esprit, mon coeur et mon destin

Au creux de tes bras nus où j’aime tant m’endormir

Et te voilà si belle, ton rire, ta peau, ton âme

Ton désir qui m’appelle, tout cela fait ton charme

Cette jouissance explosive, nos baisers langoureux

Même le corps fatigué nos étreintes je les veux

Plus que le septième ciel j’atteins de nouveaux cieux

Notre amour fusionnel est un cadeau des dieux







TRISTANA


Dans les méandres de la postérité

Ondoie souvent une gueuse aux aguets

Sans pactiser avec l’indulgence elle s’en ira souillée

Par l’inceste présence d’une coloniale virulence

Puis par ces faits accomplis

Une haine torturée

Du coeur jusqu’à l’axis

Etouffera à jamais

Ce petit corps endiablé











LA DECLARATION


Ton regard fermé est dur comme une banquise

Tu restes comme un glacier où le froid s’éternise

Alors que ta présence ô combien me délasse

Mes yeux tendres et coquins t’arrachent une grimace

Ton regard méprisant me remet à ma place

Si bien que mes sourires deviennent inefficaces

Tu devrais savoir, ma dame,

qu’un mal me ronge depuis deux ans

J’erre près de tes appartements

tel un fantôme cherchant une âme

Espérant trouver une réponse à cette douleur

qui me foudroie

Mais chaque jour pourtant renonce

à me sortir de ce trépas

L’amour discordant à son charme

Mêlant à la fois souffrance et plaisir

Vois-tu ces quelques rimes infâmes

J’ai bien du mal à les écrire

Sans un rictus et une larme

De joie et de tristesse intense

Ne sachant si ton coeur danse

Pour un bon homme ou une belle femme

Je ne toucherai ni à ton corps ni à ton âme

Car sitôt effleurés j’en serai dépendante

Je préfère donc, tant pis, cet infâme mélodrame

Rêver, tout ignorer des amours transcendantes

Me voici, Agonie, ton berceau nous condamne

Et plonge ma destinée en douleur lancinante

Puisqu’il en est ainsi nous ne serons pas amantes












RÊVES ET ROYAUMES D’HADÈS


Certains fantasmes nous appellent

comme une cascade d’espoirs

Etranges, graves et tièdes, s’élevant en jets de couleur

Le soir tombé ils reflètent

comme un visage sur un miroir

Et leurs forces décuplées entraînent

Les êtres dans leur chute, sans peur

Mais la nuit amère les réveillant

Transpirants, ils nous insomniaquent

Et la caresse se fait serpent

tandis que son étreinte la masque

Ne décelant les ténèbres en face camouflés

sous un beau faciès

On ne se plaît à voir dans la glace

que le beau sourire d’Héraclès











SAINT JEAN


Jour de fête un mariage est annoncé.

Le prédateur aussi est là pour les festivités.

Les alliances échangées une photo du baiser.

Lui a tout préparé, la chasse peut commencer.

Jour de fête parmi les invités se cache une bête.

Il a trouvé sa proie, c’est sa nièce, sa nièce préférée.

Ah oui depuis toujours elle le fait fantasmer.

Il emmène la petite à l’abri des regards

Une balade en voiture ils s’arrêtent au hasard.

D’un pas tremblant sur l’innocente se jette.

Il a les mains moites et il bave sur l’enfant.

Tandis qu’il la caresse et l’embrasse maladroitement

Elle appelle le seigneur elle l’implore tellement

Que coupé dans l’élan alors il se reprend

Puis il ramène l’enfant sauvée divinement











ISA


je te vois si souvent dans mes rêves éveillés

que je ne sais jamais quand je dors totalement

fasse que je renaisse dans tes bras m’enlaçant

plutôt que mon coeur meure dans des draps esseulé

comme je pense à Rimbaud qui embrassait Verlaine

l’impatience de mon corps murmure à ton oreille

Il Se peut que je t’Aime










L'ISONDABLE


Graves moments imperturbables,

durs instants indescriptibles

Se sentir tellement minable, inutile et indésirable

Triste douleur infatigable, une envie folle irrésistible

De disparaître sous la table,

devenir libre et intouchable

Changer de jeu choisir ses cartes,

enfin maîtriser son destin

Décider du moment, de la place,

sans être dépendant de quelqu’un

Sourde complainte muette détresse

et se sentir tellement minable

Qu’aucun espoir aucune faiblesse

ne nous rende plus insaisissable












MASO


Je ne jouis que par déveine,

dans la peine avec des chaînes

Dans la souffrance ou dans la haine,

il n’y a que là que je me démène

Quand j’écris des mots durs s’exprime alors ma nature

Les éléments se déchaînent,

l’inspiration est dans mes veines

Je crie, je pleure dans le délice buvant mes larmes

dans un supplice

Ma plume se fait généreuse sitôt

que je suis malheureuse

J’ai beau raser les murs il n’y a rien qui me rassure,

j’aime être sans armure

Je suis donc atteinte du mal vicieux qui ronge les sens

Se succèdent des nuits blanches

à des jours de somnolence

Si toutefois je deviens gaie,

si je ris devant mes couplets

C’est que l’amour m’a envahie

mais je ne suis pas plus épanouie

Car il n’y a qu’un pas à présent

que la douleur lui fasse place

A nouveau larmes, cris et tourments.

Le malheur est-il mon audace ?











PANTHERA UNCIA


C’est dans les plus hauts sommets

où la neige est éternelle

Au coeur de tes forêts que réchauffe le soleil

Loin du bruit, loin des hommes

dans les rochers abrupts

Emplis de fleurs au mille arômes sucrés

Que tu règnes en seul maître dans les champs tibétains

Passent les années, passent les saisons

Tu restes inaccessible comme ces grands faucons

Sauvage à ton heure, légère comme un frisson

Tu domines tes terres, tes ruisseaux et tes monts

Va dans les grands espaces de la vie

Cours dans les bois vierges de toute venue

Nage dans l’eau claire qui relie les prairies

Survole du regard les domaines inconnus

Je te sais indomptée et je t’espère féroce

Pour que ta race survive et qu’elle demeure en paix

J’espère qu’aucun Homme n’osera plus t’approcher

Que tu restes mystère comme un dieu que l’on craint

Voilà de quoi je rêve quand la lumière s’éteint











LE 6e SENS


Je ne t’ai pas vu venir avec ton air de ne pas y toucher

C’était comme dans un film

où tout peut vraiment arriver

Tu as pris ma vie, tes yeux l’ont transpercée

Tu ne peux pas imaginer

comme c’est bon de te regarder

Je ne t’ai pas vu me fuir d’un pas léger

un peu trop pressé

Tu marchais vite je n’ai pas deviné

que ça sentait l’arnaque à plein nez

Le parfum de ta victoire tu le sais

m’a laissée sur place envoûtée

Je ne t’ai pas vu tenir mon coeur

dans tes mains comme un jouet

Une fois tu m’as frôlée

maintenant je suis accro à en crever

Ton corps musclé et si gracieux me montre tout

son savoir-faire

J’exulte là, n’en croyant mes yeux

devant toi jouant la dame de fer


Bien sûr je devrai te dire tout ça en face

Oh tu sais comme je peux être lâche

Est-ce un jeu ? Mais qu’est-ce que je peux

bien y faire ?

Ton charme, un rien qui s’évapore devine

toujours comment me plaire

La moindre particule de ton être flottant

comme pour me satisfaire

Tu es Toi et c’est curieux

comme j’aime me sentir sur Terre

Te deviner c’est merveilleux,

je me régale en mordant la poussière

Est-ce si horrible et affreux

tout ce que l’on peut bien taire ?

Et tu ne m’aimeras jamais ça je l’ai bien vu











EUPHORIA


Petite restons ici

Embrassant nos destins

Dans un désir farouche

Mêlant nos joies fiévreuses

Jeunesse me voici

Je boirai à ton sein

Etendue sur ta couche

Lascive et langoureuse

Nous nous aimerons ainsi

Ne cherchant rien de moins

Qu’à assouvir nos bouches

D’une étreinte paresseuse












XX ELLES


Mes rimes les plus purs s’exaltent de ton essence

Magistral vertige je n’en demandais pas tant

Une esquisse se révèle de ma plume sans effort

Ah quelle douleur intense

quand l’aurore nous disjoint !

Des contractions parfaites animent ainsi tes hanches

Je n’ai cesse de goûter tes merveilleux présents

Tu me prends en tous sens, ma carcasse crie encore

Et la pièce s’illumine d’un somptueux va-et-vient

Une jouissance extrême sort de ta bouche en transe

Ton corps se meurt alors d’un orgasme imminent

La vie nous unit et là mon esprit s’endort

Jusqu’au prochain poème dès le petit matin










H.P.E


Et on la résume ainsi

mais non elle n’est pas une fille facile

Les hommes la devinent docile

et les femmes jalousent son style

Elle est sans doute un peu naïve,

elle a l’âme pure d’une enfant

Elle ne connaît pas les limites,

perdue dans le monde des grands

Vulnérable et influencée elle s’est laissée entrainée

Le mensonge l’a trainée,

la jeunesse lui a fait croire à un jeu

Le dégoût est venu peu à peu,

son corps las maudit le passé

Et ceux qui en ont abusé

puis l’ont abandonné une fois rassasiés

Désormais elle vivra aux aguets

Avec la peur d’être trahie et la peur d’être aimée











LE CHAT


Tu es toujours là, quelque part

Ton doux ronronnement berce encore mes nuits

Ton regard bienveillant m’éclaire d’un amour puissant,

total et désintéressé

Chaque pensée vers toi rend ma vie plus belle

Et fait de moi quelqu’un de meilleur












LE DIABLE S’HABILLE EN PAPA


Oui j’ai tout accepté parce que ça venait de toi

Par devoir par peur et par abnégation

Toujours est-il que les jours passaient,

les semaines puis les mois

Après quelques années je m’étais fait une raison

Tu ne m’aimerais jamais

Quoique je fasse quoi que je tente

Travailler à l’école, être sage, apprendre à cuisiner

Dans ma tête de petite fille encore innocente

Je n’avais pas compris

que le diable ne peut s’apprivoiser

Et donc tu m’as détruit

Lentement avec froideur et sans aucun remords

Tu as éteint mon coeur tout en blessant mon corps

Une insulte le lundi, le jeudi du mépris

Chaque jour de la semaine trouvait grâce à tes yeux

Pour déverser ta haine, me tuer à petit feu

Bien sûr au début j’ai lutté

J’ai pleuré, supplié que tu changes mais en vain

J’ai donc quitté ton Enfer et ton aura malsain

Je te laisse, Lucifer, à ton funeste destin











LE CORPS, LE COEUR ET L'ESPRIT


Oui mes désirs fiévreux s’écrivent avec des ailes

Animées par les corps charnues des demoiselles

Mettant en moi le feu, je n’en dirai pas plus

Autant que mettent d’effroi

même le plus beau phallus

Ma passion, mon amour et mes rêves d’orgasmes

Oui je suis ainsi faite sensuelle, gourmande, charnelle

Et sans logique aucune du jour au lendemain

Juste en vidant ma tête mon coeur rêve d’une brune

Et pleure de plaisir dans des bras masculins










RAP PLAPA


Comment trouver la motivation

alors que tout part de travers ? travail, famille

et tentations, bien sûr tant reste encore à faire

pour briser la porte de l’enfer. Je veux sortir

de ce calvaire, là je suis comme six pieds sous terre.

Je l’affirme avec arrogance j’en pleure pas seulement

j’en crève, de voir ainsi gâchées mes chances.

Filer la vie rêvée des anges, finie cette peine

qui me dérange, faire en sorte que les choses changent,

j’ai ce besoin qui me démange.

Devant ce miroir c’est bien moi c’est pas le ciel

qui me déçoit. Au-delà de l’inspiration je veux trouver

une solution et je veux me faire un prénom,

que je ne sois pas qu’un seul non.

Voyons voir si j’en ai une paire, je n’en veux

même plus à mon père, le pauvre il n’a pas eu de mère

et la mienne n’a pas su y faire.

Non ce n’est pas une simple affaire, pourtant les

choses sont simples

à faire mais là je reste sur ma faim

et j’espère que ce n’est pas la fin










CELIA DOJAN


Comme il est bon d’être en ta compagnie

Effleurer tes cheveux et goûter à ta peau

Crois-moi je n’ai pas le choix de t’aimer

Il me semble te connaître, jolie

L’évidence même transpire en ces mots

Et c’est ainsi que je nous aime enlacées

Je veux croire qu’il y’a un après

As-tu remarqué comme nos regards se mêlent

Non je n’abandonne pas cette idée

Devenir celles pour qui l’amour s’en mêle

Acceptes-tu cette vie près de mon amour

Unique





KELLA DICKINSON


J’aime me sentir comme Emily Dickinson

Défiant la mort et ces choses absolument délirantes

Les couleurs magnifiques, les paysages étranges

Les éclipses de lune, complexité des Hommes

Ses poèmes ravissants viennent d’un autre monde

Comme sortis de nulle part d’un esprit divagant

Aussi contradictoires dans ses yeux furibonds

Que s’exprime la douceur de ses vers inspirants










UN PERE ET MANQUE


C’est vrai tu t’es montré généreux

De paroles affligeantes, de blessures infligées

Tu as dit

« Hais-moi je te rosserai de plus belle

Tu dois respecter mon courroux,

apprendre à aimer mes querelles

Sois bien sage, regarde-moi dans les yeux

Repens-toi de ne mériter mieux

Et n’oublie pas de dire merci je fais ça pour ton bien

Et en plus ça me fait du bien

Cinquante coups en veux-tu en voilà

Tu m’as bien fait les quatre cents coups

Si j’ai bien compté je t’en dois »

Je ne dirai rien si j’ai mal je me cacherai

A qui la honte ? au battu au bafoué

Ou au tyran qui parle avec les poings ?

Peu importe tu m’as dressée alors je me suis relevée

J’étais victime je suis victoire je pars










UN 14 AOUT A SAUVETERRE


De longues nuits amères je nous revois souvent

Battant des cils et riant dans les tiédeurs forestières

L’odeur des pins nous enivre,

tu danses et le vent tourbillonne

La vie chaude et douce aux embruns

nous souffle la joie qui rayonne

Le sable tendre nous caresse et nos vies brûlent d’envie

Et la mer sauvage incertaine fuit

et revient puis nous oublie

Et c’est les mains jointes que je m’en remets à toi

Loin des douleurs défuntes qui hurlent

dans les sous-bois

Dieu que le temps dure ici nous livrant l’amertume

Des bonheurs si doux qui s’écoulent de ma plume












LA MAL-AIMANTE


Je suis malade. C’est inguérissable,

c’est impardonnable je le sais

Ce qui m’a puni c’est t’avoir rencontré

Avant toi y’avait rien mais avant toi j’étais bien

Je suis malade. C’est indescriptible

Et c’est impossible à éviter

Pourtant tu n’as rien demandé,

Tu es irréprochable c’est un fait

Je souffre encore évidemment de ton sourire

Qui éclaire les corridors où je sombrais dans le délire

Je pense toujours évidemment à ton visage

Qui efface les autres autour

Et reste comme un beau mirage

Je rêve de nous aussi,

Evidemment le temps n’arrange rien

Non jamais je ne t’oublie, tu restes comme un étrange

Et terrifiant besoin

Tu manques tellement, évidemment tu n’en sais rien

J’aimerai surpasser ma lâcheté et tout t’avouer demain


En toute logique tu me souriras

Je devrais rougir, vaciller et un peu divaguer

Mais de peur que tu ne sois étonnée

J’aurai ce regard froid comme à chaque fois

En toute logique je devrais m’enflammer

Mais de peur que tu ne me ris au nez

Je resterai sans voix comme à chaque fois

En toute logique je devrais être stoïque

T’embrasser sans ébats

Mais de peur que tu ne me renvoies

Je resterai de bois comme à chaque fois


Qui sont les anges autour de moi ?

Tu n’en es pas un et ça m’arrange

Tu me cherches puis tu disparais

tu fais comme si de rien n’était

Attends un peu tu m’as touchée je n’ai pas rêvé

C’était une étreinte tu n’as pas trébuché

C’était une feinte

Pas un geste succinct en effleurant mes seins

Le paradis n’est pas pour toi,

Tes vices cachés ne le sont pas

Tu n’as pas l’air d’une veuve joyeuse

Mais d’une célibataire gaie


Dans les premiers moments j’ai cru

Que c’était seulement une lubie

Mais ça devient un grave souci

Je commence à comprendre

Plus j’y crois plus je suis folle,

Tu me fais l’effet d’un Doliprane

Je fonds des genoux jusqu’aux épaules,

Ca bouille dans chacun de mes organes

Le jeu est-il une danse ?

L’envie a-t-elle une descendance ?

Puisqu’entachés nos silences

Rien d’autre n’a plus d’importance

Que de pouvoir saisir ma chance

Sans bien sûr me tromper de sens

T’as pas l’air plus indisponible

Que mon chat parle le portugais

Arrête de jouer la comédie tu as senti que je te plaisais

Viens donc par ici ma jolie moi je parle le javanais

Est-ce de l’amour gay ou du Mourguet

Là où rien n’est gai je suis aux aguets


Chaque fois mon coeur s’emporte,

mon coeur sang porte en lui

Tant d’amour naissant, tant, dame,

où rien n’est sans

Mais se compte par deux moitié-de-seins-quand-tout-finit-bien









LA FIEVRE


C’est ainsi c’est le temps

Qui nous aime plus qu’avant

Que voici d’autres gens

Dont notre coeur s’éprend

Toi tu m’as enflammée

A l’odeur de ta peau à ta façon de briller

Je consume à tes pieds devenant brasero

Et je suis malheureuse d’être tant calcinée

Par ton indifférence qui pourtant me congèle

Devant ma flamme intense tes yeux se font cruels

Ah brule moi tout de suite que j’oublie ce tourment

Ne laisse pas consumer mon coeur agonisant

Ses quelques braises échappées des cendres

Ne peuvent être éteintes ici-bas

De ce feu avant de descendre

des flammes remontent jusqu’à toi


Tu m’as inspirée tant et tant

Que j’y ai mis tous mes maux

Je ne trouve plus rien à présent

Qui puisse s’exprimer par des mots

Alors comme convenu chère anonyme

Convaincue par ce qui m’anime

Me voilà nue et plus intime

Que mon Q.I l’est de l’abîme

Et donc voici ces quelques lignes

Chère inconnue n’en suis-je pas digne

Vois-tu jamais je ne me résigne

Même déçue proche de l’infime

Pas un jour pas un rêve sans douce perdition

Les nuits qui se succèdent sont autant de questions











SUPERFICIELLE


Te souviens-tu du temps qui te fit bonne enfant

A l’esprit innocent mais à mauvais escient

Car ce temps malotru fît de toi résolue

Une belle ingénue à l’esprit impromptu

Jetant son dévolu sur le premier inconnu

Hélas pour te punir d’être une fille de joie

Le temps sans repentir en laideron te changera











JJG


Toi sur la scène moi plutôt Seine

J’ai fait le rêve étrange d’un jour te rencontrer

Toi promenant ton chien moi sortant mon chat

Toi me reconnaissant moi ne sachant qui tu es

Nous ne saurions quoi nous dire







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